Mes 25 ans approchant à grands pas, je n'ai pu m'empêcher de faire un bilan de ces années passées et mon Dieu qu'elles ont filé! A peine ai-je eu le temps de me retourner que 5 ans s'étaient déjà écoulés! Et si j'ai souvent l'impression que peu de choses ont changé, je dois bien avouer qu'en réalité, si je suis plus objectif, j'ai quand même sacrément évolué : déjà, je suis plutôt autonome, capable de prendre des initiatives de toutes sortes, je paye mon loyer et autres factures et j'arrive à m'en sortir avec trois fois rien question finance; je trouve aussi que je suis beaucoup plus mâture et plus sûr de moi qu'à une époque pas si éloignée que cela; j'ai aussi réussi à me créer un nouveau cercle d'amis et ai réussi à faire appel à cette partie de moi si sociable; enfin, je crois avoir réussi à enlever les chaînes de mon moi plus séducteur et cela me sied bien et fonctionne!Il n'en reste pas moins que je suis certes encore célibataire, mais néanmoins j'ai de nombreuses possibilités auprès des femmes et, surtout, j'arrive à voir dans leur regard que je leur plais. Et ce n'est pas rien pour quelqu'un qui s'était persuadé d'être repoussant -ah! adolescence, monde impitoyable! Il n'empêche que cela peut parfois être troublant de sentir ces regards quand on n'en a pas forcément l'habitude. C'est quelque chose que je dois, en quelque sorte, apprivoiser, mais je mentirais si je disais que ce n'est pas flatteur et franchement agréable. Pour un peu, j'aurai tendance à penser que je traverse une phase un peu narcissique; ça passera.
Néanmoins, je sens, je le sens bien, que j'ai un énorme besoin d'affection. Ce n'est pas tant l'aspect sexuel d'une relation qui me manque (bien qu'il soit présent lui aussi), mais le côté tendre, doux, les baisers, les caresses; se sentir apprécié en somme. Ma vie affective est un désert en ce moment et c'est moi-même qui ai déversé le sable dans le jardin de mes amours.
J'ai lu, il n'y a pas très longtemps, un livre de Shûsaku Endô qui m'a bouleversé : Le Fleuve sacré. A un moment, un personnage ou le narrateur dit une phrase du style (je devrais prendre l'habitude de les noter précisément...) : tout Homme porte en lui une tragédie, toute sa vie consistera à réagir, à dépasser ou non celle-ci.
La mienne concerne l'amour et ce désir si grand que j'ai d'aimer et d'être aimé; désir systématiquement déçu. Je ne sais si cela paraît niais, pourtant je sens bien que c'est un vide énorme dans ma vie. Ce cahier porte en lui des pages entières à ce sujet et ne me fournit aucune réponse, aucune certitude concernant ce déficit de ma vie sentimentale. J'ai sûrement une attente trop grande vis-à-vis de l'amour, je ne le nie pas, mais est-ce une raison suffisante pour que je ne puisse y goûter? L'Amour est enfant de Bohème et n'a jamais, jamais connu de loi et je devrais me rappeler plus souvent qu'Amour, devenu aveugle, a pour guide Folie... Soyons fous alors, l'amour est à ce prix!
Adoré Dousuraz
Tableau de KLIMT
Néanmoins, je sens, je le sens bien, que j'ai un énorme besoin d'affection. Ce n'est pas tant l'aspect sexuel d'une relation qui me manque (bien qu'il soit présent lui aussi), mais le côté tendre, doux, les baisers, les caresses; se sentir apprécié en somme. Ma vie affective est un désert en ce moment et c'est moi-même qui ai déversé le sable dans le jardin de mes amours.
J'ai lu, il n'y a pas très longtemps, un livre de Shûsaku Endô qui m'a bouleversé : Le Fleuve sacré. A un moment, un personnage ou le narrateur dit une phrase du style (je devrais prendre l'habitude de les noter précisément...) : tout Homme porte en lui une tragédie, toute sa vie consistera à réagir, à dépasser ou non celle-ci.
La mienne concerne l'amour et ce désir si grand que j'ai d'aimer et d'être aimé; désir systématiquement déçu. Je ne sais si cela paraît niais, pourtant je sens bien que c'est un vide énorme dans ma vie. Ce cahier porte en lui des pages entières à ce sujet et ne me fournit aucune réponse, aucune certitude concernant ce déficit de ma vie sentimentale. J'ai sûrement une attente trop grande vis-à-vis de l'amour, je ne le nie pas, mais est-ce une raison suffisante pour que je ne puisse y goûter? L'Amour est enfant de Bohème et n'a jamais, jamais connu de loi et je devrais me rappeler plus souvent qu'Amour, devenu aveugle, a pour guide Folie... Soyons fous alors, l'amour est à ce prix!
Adoré Dousuraz
Tableau de KLIMT
5 commentaires:
T'as oublié de dire que t'étais très fort pour dire des insanités en soirée!
Mmmh, quelles sont ces menteries éhontées contre moi colportées? Que lis-je, ah, qu'entends-je? Mes yeux me piquent, me brûlent. Moi qui suis un modèle de vertu, moi qui ai un langage si châtié, me faire ainsi traiter?
Bon ok, j'avoue tout! Et j'arrive même à dire des insanités en pleine journée... Oh shocking! Y'a plus de "jeunesse" ma bonne dame.
Ravi de te relire Julien
C'est un plaisir partagé! J'ai un peu de temps pour moi. J'en ai même tellement que j'ai décidé de refaire un blog...triste vie que celle des étudiants!
Ah ces étudiants... Vraiment ce sont des glandus!
N'est-ce pas très cher ^^
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