J'écoutais l'autre jour le premier album de Martha Wainwright, oui oui la soeur même de Rufus, d'abord d'une oreille distraite puis, après quelques minutes, son travail m'enthousiasma de plus en plus.Et là au détour, confiant, surgit l'impensable : Martha Wainwright m'avait tuer, pour reprendre une formulation qui a fini par devenir un vrai cliché. La troisième chanson, au niveau de l'atmosphère qu'elle dégage non en raison de ses paroles, j'avais l'impression que Martha, par l'intermédiare de celle-ci, avait réussi à capter ce à quoi ressemble ma vie en ce moment. Quelle étrange sensation! 3 min 33 de pur bonheur, d'enchantement auditif nappé d'une élégance incroyable et d'une douce mélancolie...
Toute mélancolique qu'était cette chanson, elle me procurait un bien être fou, un sentiment de plénitude et de réconciliation avec moi-même. Je ne pus m'empêcher de l'écouter encore et encore. Cette chanson est juste miraculeuse! Vraiment, comment s'attendre à se retrouver face à quelque chose qui vous parle à ce point, qui, quelque part, vous ressemble?
Martha Wainwright avait réussi là un vrai tour de force : un moment de bonheur aussi fin que du papier à cigarette. Une chanson en équilibre : à chaque instant on n'est pas loin de basculer dans la tristesse la plus totale, l'oeil humide mais le sourire néanmoins affiché sur ses lèvres.
Il y a de la pudeur et de l'humilité aussi dans cette chanson qui semble vous prendre par la main et vous entraîner dans un autre lieu, dans une autre époque aussi, peut-être. C'est comme regarder de vieilles photos jaunies par le temps et qui vous font revenir en mémoire des souvenirs vagues et flous. On est submergé d'émotion et en même temps délicieusement euphorique. Le cheminement de la pensée se délie et s'accouple avec l'imagination : tout semble possible et en même temps rien ne se passe. On jouit simplement d'un moment hors du monde.
Rien que pour cela je me devais de féliciter une telle artiste et, si j'en avais les moyens, enocourager une telle entreprise. C'est désormais chose faite.
Edouard
Toute mélancolique qu'était cette chanson, elle me procurait un bien être fou, un sentiment de plénitude et de réconciliation avec moi-même. Je ne pus m'empêcher de l'écouter encore et encore. Cette chanson est juste miraculeuse! Vraiment, comment s'attendre à se retrouver face à quelque chose qui vous parle à ce point, qui, quelque part, vous ressemble?
Martha Wainwright avait réussi là un vrai tour de force : un moment de bonheur aussi fin que du papier à cigarette. Une chanson en équilibre : à chaque instant on n'est pas loin de basculer dans la tristesse la plus totale, l'oeil humide mais le sourire néanmoins affiché sur ses lèvres.
Il y a de la pudeur et de l'humilité aussi dans cette chanson qui semble vous prendre par la main et vous entraîner dans un autre lieu, dans une autre époque aussi, peut-être. C'est comme regarder de vieilles photos jaunies par le temps et qui vous font revenir en mémoire des souvenirs vagues et flous. On est submergé d'émotion et en même temps délicieusement euphorique. Le cheminement de la pensée se délie et s'accouple avec l'imagination : tout semble possible et en même temps rien ne se passe. On jouit simplement d'un moment hors du monde.
Rien que pour cela je me devais de féliciter une telle artiste et, si j'en avais les moyens, enocourager une telle entreprise. C'est désormais chose faite.
Edouard
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