
Sous les jupes gonflées par le vent
Sourd le désir
Dans cette fente par laquelle femmes enfantent
Origine du monde en forme d'exclamation
Caverne allégorique aux odeurs marines
Bord de mer adoré aux flots de cyprine
Déjà la langue s'immisce y glisse
Entrouvre ces lèvres et boit à la fontaine cette douce liqueur
Premiers émois quand à la source l'homme y trempe ses doigts
Retrouvant là le parfum des embruns
Le désir de l'homme est un phare qui recherche un rivage dans lequel s'installer
La femme est sauvage s'y laissera-t-elle tenter?
Edouard
(qui espère qu'il ne sera pas tout seul à écrire des messages sur le site... Réveillez-vous Florian et Fred!!!)
Tableau de Paul Signac
3 commentaires:
Monsieur Edouard c est Fréd... étant actuellement en examen, je ne puis laisser ma griffer sur notre blog mais les examens terminés la vague déferlera... c est magnifique tout tes écrits... tschüssi
je voulais dire ma griffe et non pas griffer... peut-être est-ce l'influence du poème sur mes pensées... ciao
Vivement que tu te mettes toi aussi à écrire sur ce blog, car j'ai un peu l'impression de monopoliser l'attention... d'un autre côté je me suis donné comme objectif d'écrire une fois par jour... Ca risque d'être difficile, mais qui sait...
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