dimanche, décembre 04, 2005

Angoisse et amertume


Me voici arrivé dans ma prison dorée. Fin du week-end, la déprime reprend des forces. Demain, à nouveau l’angoisse m’envahira et m’empêchera d’effectuer les tâches les plus anodines : prendre le train, aller en cours, etc. L’automne a métamorphosé les arbres en flambeaux et l’homme sensible que je suis en cendres. De l’intérieur, je me détruis. Espérons que c’est pour mieux me reconstruire et, que quand j’aurai touché le fond, ce ne sera que pour repartir de plus belle. En tous les cas, dans mon désarroi, une nouvelle philosophie est née, celle de profiter de la vie, du moins de ce que je peux encore accomplir. Une envie de voir mes amis, de vivre un peu plus et de ne pas faire qu’étudier, m’envahit. En avoir l’idée, ce n’est pas tout et ça ne dépend pas que de moi. Les amis sont souvent pris et me voilà, à nouveau, seul. Néanmoins, grâce à notre superbe ère de technologie, je peux parler avec eux virtuellement, mais comme cet acte est vide de sens. La vie, ces temps, m’énerve. Une vie toujours plus individualiste, où on prône la fraternité à tout va, mais où chacun vit de son côté ne pensant qu’à soi. On recherche la rapidité dans tout ce que l’on fait. Les déplacements deviennent toujours plus rapides, le repas en famille également et même les discussions entre amis sont rythmées par les mélodies des téléphones portables et s’écourtent. On recherche une vie tumultueuse, pleine de rebondissements ; on aimerait vivre pleinement, profiter de ce temps qui nous est donné, mais actuellement c’est bien le contraire que l’on est en train d’accomplir. C’est une vie de stresse, de solitude, d’amertume, d’égoïsme que l’on a créé.

Mon cœur aurait également plein d’amour et d’affection à partager, mais je n’ai personne à aimer. Enfin si, mon cœur bat pour une femme, mais, dans ses beaux yeux bleus, ne se reflète seulement l’image d’un ami. Ah ! les femmes ! Ces créatures m’ont bien déçu, c’est pourquoi j’ai décidé d’essayer de vivre sans, du moins de stopper court tout rêve au sujet d’une bien-aimée. Je me dis avec espoir que quand le moment sera venu : « Tout ira pour le mieux comme dans le meilleur des mondes. »

Fréd

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Houlà grand homme, ça n'a pas l'air d'aller! Faut pas te laisser broyer par la grande machine qu'est la société actuelle. Oui, la vie est un combat de tous les instants, mais c'est pas le moment de baisser les bras.
Il y a des passages à vide parfois et la vie reprend ensuite plus forte et plus vive que jamais. Ne laisse pas ce poison s'insinuer plus dans ces veines : profite, vis la vie à fond et ris ris ris plus que jamais!!!

Anonyme a dit…

Ed a raison. Certes c'est pas facile, je te l'accorde. Ca m'arrive souvent d'être pessimiste et négative, mais ca n'apporte rien!
Par moment, faut arrêter de réfléchir et juste vivre les choses...

Anonyme a dit…

salut à toi Fred!
je dois dire que j'ai beaucoup aimé ta prose tu as du style! j'aime bien les coups de gueule des gens et ton texte en est le reflet! il faut dire ce que l'on ressent et pas seulement ce qui est positif; ça soulage de mettre par écrit ses idées noires, c'est comme si on lâchait du leste!! cependant il faut rester maître de sa vie qui n'est ni rose ni noire mais arc-en-ciel!! tu m'as l'air d'être un mec super avec des tas de qualités, montre-le et carpe diem! pour cette nana qui te considère comme un ami, laisse tomber tu mérites beaucoup mieux!! je suis sûre qu'il y a des tas de filles qui n'attendent que toi! alors au boulot et fonce vers elles!!
continue d'écrire car c'est super intéressant!
A+