lundi, décembre 12, 2005

Seul dans mon lit


Seul dans mon lit
La bouche plein de lombrics
J’étouffe et tout s’assombrit
Mes poumons écrasés par mille briques
Angoisse, manque d’affection, solitude
Lianes enserrant mon cœur
Me faisant gerber de douleur
Toi, malheur, de ta sollicitude
Tu m’entoures et ne m’oublies jamais !
Dans le froid affectuel circonvoisin
Tu es le seul à qui je plais.
L’oxygène me manque, c’est la fin.

Lausanne, 18.09.05

Fréd

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