Mort, breuvage amer.
M’enveloppant de sa douceur,
Au fond de ce long couloir, une lueur.
Enfin je quitte cette chair,
Ce corps impur.
Me voilà sans cette armure.
Je respire et m’élève.
Déjà j’aperçois le Salève !
Quel paradoxe étrange !
Mon existence n’a été que fatigue et souffrance
Et, maintenant, voici déchiré ce linceul
Qui me rendait veule.
Lausanne, 17.09.05
Fréd
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