mardi, septembre 05, 2006

Ambivalance

Les bois renferment mille secrets :
Licornes nymphes faunes et lutins
Mais le creux de tes mains
Renferme des mystères plus intrigants encore

Tends cette main que j'adore
Chasse cette solitude que j'abhorre
Dans les plis de ton corps
Me perdre
M'abandonner jusqu'à l'aurore


La vie avance au cadran de la mort
Si toutes blessent l'ultime tue
Aiguilles tranchantes serait-ce des faux?
Ô me raccrocher sans fin au parchemin de ta peau

Tends cette main que j'abhorre
Chasse cette solitude que j'adore
Compte à rebours élancé

Un baiser
Vite
Un baiser!

Edouard

Tableau : Magritte, Le viol


5 commentaires:

Anonyme a dit…

Il ne manquerait pas un mot ici par hasard ?
"Si toutes blessent l'ultime tue"

Si non, ben j'avoue que j'ai pas compris...

Anonyme a dit…

Non, il ne manque pas de mots, il est sous-entendu. Je suppose que tu auras reconnu le "omnia vulnerant, ultima necat" de nos chers amis Romains.

Sinon, que n'as-tu pas compris? Si c'est le rapport entre le tableau et le poème, en soit il n'y en a pas, je voulais mettre du Magritte et j'aime bien ce tableau, assez étrange il faut bien l'avouer.

Anonyme a dit…

Non c'était la phrase.... j'avais pas du tout fait de lien avec omnia vulnerant, ultima necant (d'ailleurs je crois même l'avoir jamais lu en latin)...

Anonyme a dit…

Si si, tu l'as lu en latin, elle était dans nos chers livres d'apprentissage de latin. Si je ne me trompe pas, elle devait être dans le premier. C'était un des proverbes d'une des leçons.
Mmmh, la mémoire nous joue parfois des tours.

Anonyme a dit…

Ahhh pourtant c'était ma section préférée du livre, les proverbes ! Mais j'arrive pas à me souvenir de celui-ci ;-)