mardi, septembre 20, 2005

Rêveries

Belle plume saigne sur ces noires veines,
En courbes, pleins et déliés.
Gigote, tremblote, Ô bavarde, ne cesse pas ta danse.
En courbes, arabesques
En pleins, pliés
En déliés, fondus

Belle ballerine aux pieds chargés d'épines
Délie la lune et le soleil,
Colle tes chaussons aux neiges éternelles
Et imprime ta marque dans ce monde de verre.

Tout passe, se mêle et semble irréel,
Dans une conflagration de sueur, de larmes et de sang
Circulant à toute vapeur sur un rail cynique,
Déraillant, reprenant son souffle sur un rivage éthéré; Envol.

Là-haut, parmi les cygnes, regrette ta fuite
Et reviens ressourcées chez les fils transfigurés,
Enfants de Yahvé, frères d'un Christ en croix.
Là-bas tout passe, se mêle et se révèle.

Edouard

Croix de Saint Jean, Salvador Dali

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'aime bien ce poème écrit après un cours de danse. Je ne voulais pas qu'il reste sans commentaire, alors, comme personne ne prend la peine de dire quelque chose à son sujet, eh bien c'est moi qui m'y attèle!
Trop d'la balle man...